
Les Éperviers U20 Filles ont été tenues en échec (1-1) ce dimanche 11 mai au stade de Kégué, à Lomé, par la Tunisie, lors de la première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U20 de la FIFA, prévue en 2026 en Pologne.
Dès les premières minutes, les deux équipes entrent rapidement dans le vif du sujet sans round d’observation. Les joueuses de Théophile Kpakpo-Koumi tentent de progresser par des attaques placées, en misant sur de courtes passes dans les intervalles. Mais elles se heurtent à une défense tunisienne bien organisée. À l’inverse, les visiteuses profitent d’une longue balle pour surprendre la défense togolaise. Partie dans le dos de la ligne arrière, Tesnim Zrelli bat Assana Ousmane à la 30ème minute, ouvrant ainsi le score contre le cours du jeu.

Piquées au vif, les togolaises réagissent et repartent à l’attaque. Il faut toutefois attendre les arrêts de jeu de la première période pour voir l’égalisation. À la suite d’un mauvais dégagement de la gardienne tunisienne Dorsaf Mkades, Abigail Aawi récupère le ballon et déclenche une frappe imparable qui termine sa course dans le petit filet gauche. À la pause, les deux équipes sont à égalité (1-1).
Au retour des vestiaires, le match gagne en intensité. Togolaises et tunisiennes se rendent coup pour coup, multipliant les offensives. Le jeu devient plus direct et les défenses, bien en place, neutralisent les différentes tentatives. La capitaine togolaise Tchissom Amaizu se crée la meilleure occasion de la seconde période, mais échoue dans la finition. Malgré les ajustements tactiques opérés par les deux bancs, le score restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final.
Les deux équipes se retrouveront le dimanche 18 mai au stade olympique de Sousse, pour la manche retour. L’objectif sera clair : décrocher une place au tour suivant de ces éliminatoires.
Déclaration d’après-match

Théophile Kpakpo-Koumi, sélectionneur des Éperviers U20 Filles : «Les meilleures occasions, c’était pour nous, mais nous avons manqué d’efficacité. Il y a eu des lacunes, notamment au niveau du placement et quelques déchets techniques chez certaines joueuses. Nous allons corriger cela. Pour au moins 90 % des filles, c’était une première. Certaines n’avaient jamais disputé un tel match, ni joué devant un public aussi nombreux. Je pense donc qu’elles n’ont pas démérité. En Tunisie, si nous travaillons bien nos transitions offensives, nous pouvons les surprendre au match retour».













